Selon un inventaire historique sur la forestation de la planète, on décompte 3,04 trillions d’arbres et ce, depuis que l’être humain a mis les pieds sur terre. Il faut cependant diviser ce nombre étonnant par 2 puisque, à date, on en a perdu 46 %. Et, bon an mal an, ce sont environ 15 milliards d’arbres qui disparaissent.
On confirme que l’activité humaine demeure la principale cause de la diminution des arbres : soit par la déforestation, les changements d’utilisation des terres et les pratiques de gestion.
Ce recensement mondial des arbres est le plus précis à ce jour. En plus de l’imagerie satellite et des inventaires mondiaux sur les forêts, on a eu recours à une technologie hyper performante. Ce qui a permis de comptabiliser toutes les catégories d’arbres non visibles parce que trop petits, hors forêts ou en zones urbaines. Le précédent inventaire n’en avait dénombré que 400 milliards compte tenu d’équipements recenseurs moins efficaces.
Une techno à la fine pointe jumelée aux statistiques historiques d’organismes mondiaux sur l’environnement et sur les forêts ont également servi à quantifier de façon extrêmement juste les pertes d’arbres et les niveaux de déforestations sur les 5 continents.
Nous savons que les arbres offrent d’innombrables services. Ils sont reconnus pour stocker d’énormes quantités de carbone essentielles aux cycles des éléments nutritifs, de l’eau et la qualité de l’air.
Les zones ayant la plus forte densité d’arbres sont clairement identifiées – régions subarctiques de la Russie, Scandinavie et Amérique du Nord. Il en est de même pour les plus grandes étendues boisées qui se trouvent encore dans les régions tropicales.
Difficile à combattre ces catastrophes naturelles! Global Forest Watch, organisme international surveillant la forêt de notre univers, donne un aperçu de ces phénomènes dévastateurs. Le dernier rapport signale qu’une couverture arborée – équivalente à près de 16 millions d’hectares de forêt – a disparu dans les tropiques en 2017. C’est la deuxième d’une telle ampleur à se produire dans une région pourtant protégée.
Pour la suite des générations et du respir santé, les mégas villes – nouvelles et anciennes – s’affèrent à planter un plus grand nombre d’arbres. La gestion innovante est manifeste. Depuis quelques années, on crée des micro forêts à vocation multiple dans et sur les immeubles en hauteur. Des jardins terrasses embellissent les toitures publiques et privées. La priorité étant d’oxygéner sainement les populations urbaines.
Malgré de tels efforts, non négligeables, la terre a un besoin urgent d’arbres dans «ses forêts»!
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Première parution 2019