Le trafic spatial et les champs de ferraille autour de la terre sont en expansion

Archives

th (31)Plusieurs centaines de milliers de déchets ferrailleux ceinturent la terre, selon des compilations faites par les centres d’observations militaires des États-Unis.

Principalement des morceaux d’anciens satellites désagrégés et des pièces détachées de vaisseaux terriens. Les météorites, débris spatiaux dits naturels, n’en font pas partie.

Il y aurait actuellement entre 23/25 000 débris de la grosseur d’une balle de softball, environ 600 000/700 000 morceaux de la grosseur d’une bille et des millions de particules trop minuscules pour les répertorier. Cette augmentation de déchets coïncident avec le développement de l’aérospatiale planétaire.

Selon la NASA, la vitesse d’un débris spatial peut atteindre jusqu’à 17 500 mph (28 000 km/h). Par exemple, la pièce de la grosseur d’une balle de softball endommagerait sérieusement tout satellite qu’il soit en route ou dans une zone géostationnaire. Ce qui pourrait rendre la navigation dans l’espace plutôt hasardeuse.

Les probabilités d’accidents augmentent à cause du nombre d’objets flottants et de l’achalandage, deux facteurs en mode expansion. Jusqu’à maintenant des collisions n’ont pu être évitées malgré les normes internationales en vigueur s’appliquant à toutes catégories de satellites  – télécommunications, scientifiques, astronomies, télédétections, espionnages, positionnements et navigations, stations spatiales, sondes spatiales, microsatellites.

FT_18.08.20_SpaceDebris_feature (1)Intentionnelles, expérimentales ou non, quelques unes ont été signalées. En 2007, le gouvernement chinois – dans le cadre de son programme anti-satellite – a détruit un satellite météorologique à l’aide d’un de ses missiles. Conséquence : 3 000 morceaux. En 2009, un satellite russe hors d’usage est entré en collision avec un vaisseau commercial étatsunien : 2 000 morceaux.

Le trafic spatial international se dessine comme un secteur économique très lucratif. En Amérique du Nord, certaines firmes privées disposent de réseaux de capteurs/radars haute technologie étalés dans plusieurs pays. Ainsi, la compagnie Analytical Graphics possède un éventaire de 7 000+ déchets spatiaux recensés. Ses instruments optiques/informatiques couvrent jusqu’à 42 000 kilomètres au-dessus de la surface de la terre.

Même si les entreprises émergeantes offrent des services plus rapidement aux clientèles militaires et civiles, la mécanique pour diminuer le nombre de déchets ne semble pas prioritaire. Et l’urgence internationale d’en freiner la prolifération semble déficiente voire inefficace.

http://www.faa.gov

http://www.agi.com

http://www.nature.com

Marqué : , ,

Catégories

Archives

Auteure/Journaliste indépendante

Follow S C I E N C E S . . . en bref on WordPress.com