SELON UNICEF/ONU : 1 milliard de mariages de fillettes… en chiffres réels !

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th (98)Le 8 mars, le 11 octobre, dates d’un « rappel mathématique » sur le mariage forcé dans le monde. Une industrie florissante qui a usurpé la dignité de presque 1 milliard d’êtres humains de sexe féminin. Quelques chiffres certifiés par l’UNICEF/ONU : 750+ millions de fillettes et d’adolescentes, certaines dans la vingtaine, vivent actuellement dans un mariage forcé. D’autres organismes humanitaires en comptent 775/825 millions.

Voici une lecture réaliste sur les quantités de bébés filles, de fillettes, d’adolescentes de moins de 18 ans qui se transigent présentement dans le monde au nom du mariage forcé. La moyenne connue est d’environ 30 filles/minute. En projetant en temps réel, on obtient des achats/ventes de 1 800 filles/heure, 43 200 filles/jour, 302 400 filles/semaine, et 1,2+ million filles/mois. Total par année : 14,5+ millions de gamines monnayées par leur père et leur mère, arrachées de leur milieu de vie, non instruites, prisonnières de la servilité à leur corps défendant.

Ces données ont été recensées dans 47 pays cibles qui n’éprouvent aucun malaise à continuer le façonnage de subordonnées au sexe masculin. Le pourcentage de ces filles/esclaves semble exponentiel. Dans certains endroits, la moyenne des jeunes victimes dépasse 75 % de leur population féminine ayant moins de 18 ans. Et pour l’ensemble des 20 pays les plus actifs, cela représente une moyenne de plus ou moins 50 %. En Indes, il se pratique plus de 270 millions d’unions maritales imposées, soit le tiers du total planétaire.th (29)

 Dans la prochaine décennie – 2016 à 2026 – on prévoit 150+ millions d’enfants filles qui fortifieront le marché de la noce obligée. Les statistiques n’en finissent plus de comptabiliser la complaisance mâle sur la chair de petites victimes. Il semble que la présence d’organisations locales et internationales de lutte contre ce fléau soit inoffensive.

Sans réprobation de la communauté, les parents vendent leur(s) fille(s) à des hommes – apparentés ou pas – qui sont acheteurs pour des raisons aussi inhumaines que la fameuse dote, la religion, la peur du SIDA, la monarchie tribale, la polygamie, la connexion internationale.

Peu importe sur quel continent « la promise » se trouve, peu importe la manière – dans le sein de sa mère, à la maternelle, en classe secondaire, au gymnase, avec des copins-copines, – on vient la cueillir. Prend fin sa vie familiale, sa vie sociale, son individualité. La mariée n’a en général que 13-14 ans ( 250 millions ). Un nombre semblable frappe les 10-12 ans. Non quantifiées, celles âgées de 0 à 9 ans mais également les jeunes adultes de 18 ans et plus.

         Pourcentage des mariages de jeunes filles de moins de 18 ans                                                         dans 20 pays les plus actifs  ( 2013-2014 UNICEF/ONU )

1 Niger 75 % 11 Madagascar 48 %
2 Chad 68 % 12 Érythrée 47 %
3 Afrique centrale 68 % 13 Indes 47 %
4 Bangladesh 66 % 14 Somalie 45 %
5 Guinée 63 % 15 Sierra Leone 44 %
6 Mozambique 56 % 16 Zanbie 42 %
7 Mali 55 % 17 Rép. dominicaine 41 %
8 Burkina Faso 52 % 18 Éthiopie 41 %
9 Malawi 52 % 19 Népal 41 %
10 Soudan 52 % 20 Nicaragua 41 %

th (96)France, Angleterre, Canada, États-Unis, Norvège, Suisse, Allemagne, Australie, et autres, là où ces mariages ne devraient avoir lieu s’en consument trop et ce, aux vus et sus de sociétés opposées, défenderesses des droits de la personne.

Et viennent avec cette union, les violences familiales et conjugales, la mort prématurée de beaucoup d’entre elles à cause de complications lors d’accouchement ( 70 000/année ). Les plus jeunes sont les plus vulnérables. Si leurs enfants ne sont mort-nés, ils décéderont dans les premiers mois de leur vie à cause de la malnutrition dont ces petites mamans sont victimes. On nourrit les gars d’abord.

D’autres coutumes persistent contre la moitié de l’humanité. Il y a l’excision, cette coupe du clitoris des filles ( 200 millions de survivantes, 2016 ) pour qu’elles ne connaissent le plaisir de leur corps et soient silencieuses ; il y a la traite des filles pour qu’elles fassent jouir le sexe de l’autre. Le féminicide, non quantifié et inquantifiable, permet de tuer un foetus, une personne du sexe féminin. En Chine, ce serait une résultante de la baisse assez drastique du ratio femmes ( 100 ) / hommes ( 125+ ).

Le 8 mars, le 11 octobre et autres sont des journées « pathétiques ». Pathétique tragédie de la  déshumanisation dont est victime quotidiennement l’enfant de sexe féminin de partout et d’ici. Pathétique le maintien de l’exploitation d’un sexe par l’autre ; et pathétique la tolérance universelle d’une coercition perverse non stop.

http://www.soroptimist.org

http://www.icrw.org/child-marriage-facts

http://www.unicef.org

http://www.yahoo.com/news/child-marriage-is-a-reality-for-millions-of-girls-across-the-globe-the-i-dont-project-130153701.html

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