L’alcool, c’est aussi vieux que et +++

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th (12)Les premières dégustations alcoolisées remonteraient à plus de 10 millions d’années. Et nos ancêtres, les primates, en seraient les initiateurs.

C’est ce qu’a découvert une équipe de scientifiques en paléogénétique voulant en apprendre davantage sur les origines de l’éthanol – alcool, fabrication des liqueurs, du fuel – dans l’évolution humaine.

Tout cela parce que les primates sont devenus terriens. Terminé le déplacement de branche en branche. Conséquemment les fruits, base de leur alimentation quotidienne avec les plantes, se font moins accessibles parfois rares. Nos grands ancêtres devront par la force des choses consommer ceux recouvrant les sols en forêts souvent en état de dégradation, en phase de fermentation.

Selon les scientifiques, on digérait plutôt bien des plantes et baies fermentées. L’histoire évolutive de gènes/enzymes (déshydrogénase) étudiés sur 28 groupes de primates et de familles de gorilles et singes confirme leur capacité à métaboliser les produits naturels alcoolisés.

De nos jours, nous savons que boire avec excès entraîne couramment des problèmes sérieux de santé : maladies cardiaques, du foie, des maladies mentales. Tout cela parce que nos gènes ne sont pas suffisamment outillés pour assimiler une forte dose d’éthanol.

De même que nous n’avons pas encore les éléments génétiques super efficaces pour traiter sainement des quantités de sucre, de gras et de sel. Ce qui explique l’obésité, le diabète, l’hypertension artérielle et autres effets négatifs. On note de tels irritants au sein des sociétés anciennes.

Les études antérieures à celle-ci ont mis à jour un modèle ancestral de l’humain lequel consommait de l’alcool il y a plus de 80 millions d’années. On présume que des groupes de primates encore peu nombreux à vivre sur la terre ferme ont dû se nourrir de fruits pourris, fermentés, riches en éthanol.

À partir de ce même modèle, on expose l’attrait de l’alcool et détermine qu’il devint problématique à partir de l’ère moderne. Les « nouveaux »  humains ayant vite compris qu’ils pouvaient améliorer ce que la nature offrait ont développé et intégré la fermentation dans leurs habitudes de consommation.

http://www.researchgate.net

Document en ligne – Proceedings of the National Academy of Sciences

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Auteure/Journaliste indépendante

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