Pour soigner l’eau de la terre, il faut une volonté innovante

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th (50)La santé des 5 océans et 70+ mers intérieures, couvrant presque les deux tiers de la terre, est en déclin. Acidification généralisée, écosystème atrophié, surpêche hors contrôle sont 3 virus majeurs qui confirment cet état de fait. Pas d’antidote à l’horizon. Juste des interventions improvisées pour contrer une catastrophe du moment dans son coin de pays.

Face à cette absence de plan universel concerté et durable, face à la détérioration des ressources marines, des organismes internationaux surtout privés manifestent leurs inquiétudes. Méga rencontres, symposium, où sont invités les gouvernements à travailler de façon convaincante et solidaire. Ils interpellent l’intelligence scientifique et la haute technologie à à la consultation constructive, bref à partager leurs savoirs.

On déplore le traitement du cas par cas. Endiguer les dégâts d’un malencontreux accident écologique maquille l’ampleur de la crise, l’urgence d’agir planétairement.

Depuis quarante ans, la population marine a diminué de moitié. Un tiers des th (35)émissions mondiales des gaz à effet de serre sont captées par les planctons des océans. On compte une centaine de zones mortes – c’est-à-dire sans oxygène – la plupart dans les mers mais qui, depuis peu, affectent les océans.

Les océans et mers salées subissent les affres de divers polluants destructeurs : air, rivières, littoraux, forages pétroliers, sables, granulats, algues, sédiments, déchets lourds, agriculture industrielle sans oublier les marées noires et les plastiques, deux des pires contaminants.

La « déplastification » des berges et littoraux s’est amorcée. La bonne nouvelle est que cet immense nettoyage se complétera dans un nombre d’années raisonnable au lieu du millénaire anticipé. Aussi, un système permanent de nettoyage se met en place incluant les collectivités côtières de tous les pays

th (52).jpgL’Organisation maritime internationale de l’ONU assure la sécurité de l’océan mondial qui berce 80 % de la vie sur la planète et génère près de 55 % de l’oxygène vitale. On l’appelle la pharmacie et le garde-manger de l’humanité, la source première de protéines essentielles. L’activité voire la survie économique de nombreux pays côtiers dépend du maintien d’une saine santé des océans et mer de notre planète terre.

http://www.schmidtocean.org

http://www.ocean-institute.org

http://www.imo.org

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Auteure/Journaliste indépendante

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