L’industrie automobile lance ses véhicules autonomes avec audace

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La science de la robotique n’a de cesse d’innover particulièrement dans le secteur de l’industrie automobile. Ça va vite, tellement vite. Après la bagnole électrique, voici le véhicule autonome. Complètement informatisée, complètement électrique, complètement robotisée… complètement « complet ». Plus besoin de codsc_9865nduire, freiner, accélérer, signaler gauche/droite/stop, surveiller les gens aux intersections, ouvrir/fermer la portière, garer. Tout, tout, et tout est inclus.

Au cours de 2016 dans plusieurs villes de la Grande-Bretagne et des États-Unis, on offrira à la population un nouveau service de transport composé exclusivement de véhicules autonomes.

Ce projet-pilote conjoint s’exécutera sous haute surveillante par des agences spécialisées en développement et intégration du transport robotisé. L’arrimage des véhicules automates se fera en collaboration avec les différents paliers de gouvernements et les entreprises du transport urbain et périphérique.

Des dessertes seront implantées dans des secteurs où les services publics et privés sont opérationnels : centres-villes, lieux touristiques et d’affaires, campus universitaires, centres sportifs et de foires, aéroports. Certains parcs sont déjà fonctionnels.

En Angleterre, des îlots de voitures automates sont maintenant à la disposition du th (97)public. Dans Greenwich Village à Londres, on offre des flottes de voitures autonomes. Aux États-Unis, l’expérience est amorcée dans une dizaine de villes sur 30 désignées dont l’implantation doit être effective avant la fin de cette année.

Aux  voitures de 2 à 10 places s’ajouteront des autocars et/ou autobus autonomes pouvant accueillir jusqu’à 70 personnes. En autant que faire se peut, on aménagera des circuits spéciaux. Cependant, on n’envisage aucun problème pour une navigation sur les réseaux traditionnels, s’il y a lieu.

Ces motorisés sont programmés en fonction des règlements de circulation en vigueur peu importe l’environnement – congestion des centres-villes, arrêts obligatoires, feux de circulation, reconnaissance des passages réservés, des traverses piétons/piétonnes, etc.

On a prévu des essais pour un service ambulancier sur des bases militaires dont West Point. Des micros ambulances munies des hautes technologies médicales assureront les soins d’urgence et le transport vers un centre hospitalier approprié.

Également, certains campus universitaires serviront de tests de déplacements internes et externes supervisés. Entre autres sur celui du Stanford University, un centre de recherche en automatisation et robotique qui accueille des milliers de scientifiques et chaires académiques internationales venant participer annuellement aux nombreux colloques et séminaires de travail.

thCet hyper projet a pour but de démontrer aux différentes populations usagères les avantages de ce nouveau type de voiturage. Les tarifs annoncés sont presque la moitié de ceux affichés pour les transports usuels – autobus, métro, trains. Question sécurité, les risques deviennent quasi inexistants, le pilotage automatisé élimine fatigue et distraction fatale. Sachant que plus de 95 % des causes d’accidents sont des erreurs humaines, selon de récentes statistiques.

Enfin, les promoteurs anticipent une baisse du nombre d’autos toute catégorie sur les circuits routiers. Ils prédisent que le besoin d’acquisition d’une auto deviendra moins urgent. À cause des coûts de transports minimes, de problèmes de sécurité à peu près inexistants et l’emprunt d’une auto à la manière d’un taxi mais sans conducteur. Il ne faut pas oublier la flexibilité des déplacements que les autres moyens de transport en commun traditionnels n’offrent pas.

Dernière motivation et non la moindre, le motorisé autonome est propre, non polluant. Une plus-value sans contredit pour l’ensemble des gens dans la quête d’un environnement sain et durable à l’échelle planétaire.

 

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Auteure/Journaliste indépendante

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