Bientôt un plastique autobio, rien de moins

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plastic-beverage-containers-thousands-stored-recycling-center-ready-sorting-packaging-46699194Un plastique autobiodégradable, c’est-à-dire 100 % « vert », serait commercialisé d’ici un an ou deux. Plus besoin de recyclage. Ce plastique aura la propriété de fondre à la lumière. Hyper sensible aux rayons ultraviolets, il perdra sa forme initiale en moins de 3 heures. Aucune pollution, aucune nuisance environnementale.

Clone du plastique – versatilité et couleur identiques – ce matériau est fabriqué à partir de dérivés de fructose exclusivement. Sa base de montage présente un tissage en de longues chaînes multiples étanches de fibres naturelles, processus similaire à celui du bon vieux pétroplastique.

La plupart des produits identifiés « verts » – ustensiles, pailles, contenants et sacs toutes dimensions, etc. – offrent un dégré de biodégradabilité très variable. Il faut nécessairement les récupérer et les transporter vers des usines de recyclage : broyage, découpage, modelage, compostage et autres types de transformation.

L’ensemble des produits bioplastiques en usage répondent de moins en moins aux normes environnementales. De nombreux organismes écologiques locaux et internationaux n’hésitent pas à dénoncer les « faux verts ».

Le futur matériau vise d’abord à remplacer des plastiques non traitables. Tout particulièrement, les produits électroniques tels boîtiers et gaines de téléphones mobiles, caissons de tablettes, circuits intégrés à base de matières pétrochimiques. Composites qui restent difficiles à démonter, dangereux à brûler, bien sûr impossibles à fondre. Pour preuves, des montagnes de déchets presque « éternels » visibles partout dans le monde dont ne se sait que faire.

Nul doute qu’une telle innovation est fort attendue. Mais avant sa mise en marché, on testera davantage ses capacités de résistance et de durabilité à la lumière lors d’utilisation prolongée.

Le bioplastique a une longue histoire. Début XXè siècle, Henri Ford a fabriqué un bioplastique à partir de soya sans addititif de pétrole.  Ce qui fut le secret de la légèreté et de la résistance des carrosseries de ses premières voitures. D’autres inventions ont fait appel au plastique biodégradable dont le point de suture fondant utilisé en médecine, fil se résorbant en peu de temps.

Aide-mémoire : Le terme bioplastique désigne deux types de matériaux 1) les agroplastiques ou agrosourcés dérivés des ressources renouvelables – maïs, patate douce, blé, canne à sucre, huile de ricin ;  2) les plastiques biodégradables incluant des dérivés pétrochimiques. Certains matériaux présentent les deux caractéristiques.

http://www.bioplasticsmagazine.com/

http://www.news sciencemag.org

 

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